Eté 1987, les trois sœurs à Saint Lunaire |
D'une façon générale notre famille est connue pour avoir la langue bien pendue et certaines de nos tantes tout particulièrement, une anecdote amusante l'illustre plaisamment.
En 1987, tante Gertrude Bidault était venu voir notre famille en France et je ne sais plus quel fut son périple mais elle faisait un tour en Bretagne avec oncle Léon et tante Chantal Chamussy ainsi que tante Marie-Geneviève Dhavernas.
Oncle Léon véhiculait les trois sœurs dans sa voiture depuis plusieurs jours avant de passer nous voir Claire et moi à la Landriais sur Rance où nous allions, à cette époque, en vacances dans une maison au bord de l'eau.
Nous avons vu arriver avec plaisir cette sympathique équipée familiale, les trois sœurs toutes pimpantes, pleines d'entrain avec leurs nouveaux interlocuteurs et entamant illico une conversation extrêmement animée ; oncle Léon, lui paraissait moins en forme et plutôt désireux de contempler tranquillement, et un tout petit peu à l'écart, le beau paysage de ce bord de Rance.
Avec toute la délicatesse nécessaire, il me fit comprendre que la volubilité de ses trois passagères l'avait quelque peu étourdi et qu'un moment au calme lui ferait un bien fou.
Puis, alors qu'il n'était d'habitude pas spécialement un grand bavard, oncle Léon devint extrêmement loquace avec moi, profitant sans doute pleinement d'un espace d'expression que les trois sœurs ne lui avaient probablement pas beaucoup laissé les jours précédents...
Cette anecdote m'est chère par son côté plaisant bien sûr mais surtout parce qu'elle est le souvenir vivant de personnalités auxquelles nous étions très attachés.
Dans la même veine, quelques années plus tôt, j'avais, avec grand plaisir d'ailleurs, retrouvé par hasard dans un bus versaillais, tante Chantal Chamussy et tante Marie-Geneviève Dhavernas qui voyageaient de concert. M'apercevant, elles me prirent chacune par un bras pour me tenir, au propre comme au figuré, pendant la durée de notre trajet commun, chacune une conversation différente ce qui me laissa également quelque peu étourdi mais certainement uniquement par simple manque d'entrainement...
Dans la même veine, quelques années plus tôt, j'avais, avec grand plaisir d'ailleurs, retrouvé par hasard dans un bus versaillais, tante Chantal Chamussy et tante Marie-Geneviève Dhavernas qui voyageaient de concert. M'apercevant, elles me prirent chacune par un bras pour me tenir, au propre comme au figuré, pendant la durée de notre trajet commun, chacune une conversation différente ce qui me laissa également quelque peu étourdi mais certainement uniquement par simple manque d'entrainement...
1987, les trois sœurs à la Landriais (photo d'oncle Léon Chamussy) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire