Marie Madelin née Bonnet |
Noémi Madelin |
Le grand intérêt que représentent ces souvenirs de Noémi Madelin sur sa famille vient d'abord de ce qu'ils prennent la suite de ceux, déjà publiés, de notre grand-mère Elisabeth Madelin, où elle raconte sa rencontre avec André Lesort, notre grand-père dans "Jeunesse d'André Lesort" (blog février 2010 et saga Lesort-Madelin tome 1).
Ceux d'Elisabeth se terminent sur le décès de son père Amédée Madelin et sur son mariage avec André Lesort en 1906 et ceux de Noémi commencent par là; nous pouvons ainsi connaître la vie de la famille Madelin-Bonnet sans discontinuer jusqu'en 1936, au décès de leur mère, Marie Madelin.
Les souvenirs de Noémi nous rapportent ainsi tous les événements marquants de cette nombreuse famille Madelin, les mariages, les naissances, les décès aussi, car la guerre et les ravages de la grippe espagnole ne l'ont pas épargnée.
Pour lire les souvenirs de Noemi Madelin - 1ére partie, cliquer ici
Ces souvenirs illustrés de Noémi Madelin nous ont été transmis par notre cousin issu de germain Michel Budan (famille Lucie Madelin) que nous remercions chaleureusement.
Noémi Madelin vue par sa nièce Germaine Madelin (fille de Jules Madelin)
Tante Noémi était impotente et ne s'était pas mariée. Sa culture, en particulier l'histoire, était très grande. Elle aidait Grand'Mère dans la gestion de la Pichardière. Assez sévère, elle surveillait beaucoup de questions matérielles ; elle lésinait sur le vin qu'elle mettait dans nos carafes d'eau aux petites tables et qui les rosissait à peine. Ironie ! On appelait cela de « l'abondance ». A la grande table, elle ne remplissait jamais les carafons. Elle avait la clé de la bibliothèque où nous aimions tant puiser, et évitait que nous trouvions dans des livres, cependant anodins, la moindre allusion qui eut pu ternir notre pureté. Elle nous donnait les Delly et consorts qui déformaient plutôt notre idée de la vie. Nos petits‐enfants lisent maintenant. Maupassant au berceau.
Tante Noémi était impotente et ne s'était pas mariée. Sa culture, en particulier l'histoire, était très grande. Elle aidait Grand'Mère dans la gestion de la Pichardière. Assez sévère, elle surveillait beaucoup de questions matérielles ; elle lésinait sur le vin qu'elle mettait dans nos carafes d'eau aux petites tables et qui les rosissait à peine. Ironie ! On appelait cela de « l'abondance ». A la grande table, elle ne remplissait jamais les carafons. Elle avait la clé de la bibliothèque où nous aimions tant puiser, et évitait que nous trouvions dans des livres, cependant anodins, la moindre allusion qui eut pu ternir notre pureté. Elle nous donnait les Delly et consorts qui déformaient plutôt notre idée de la vie. Nos petits‐enfants lisent maintenant. Maupassant au berceau.
Petite généalogie illustrée Madelin-Bonnet