André LESORT et Elisabeth LESORT née MADELIN vers 1930

André LESORT et Elisabeth LESORT née MADELIN vers 1930
Elisabeth née MADELIN et André LESORT en 1930 et 1934 ; leurs neuf enfants en 1929 devant La Pichardière ; avec leurs petits-enfants, noces d'or en 1956.

Bienvenue

Bienvenue sur notre blog familial Lesort-Madelin ouvert le 24 février 2010, jour anniversaire du mariage de nos grand-parents Lesort-Madelin en 1906.
Ce blog a été créé pour permettre la publication des archives familiales patiemment rassemblées et classées par notre grand-père André Lesort lui même puis par notre oncle Paul-André Lesort.
Nous publions régulièrement sur ce blog des extraits de ces archives qui nous paraissent intéressants, significatifs, cocasses ou émouvants.
Ce blog sert également de lien dans la durée entre les plus de 430 cousins et neveux que nous sommes, il permet donc de suivre l'actualité familiale dont vous voudrez bien nous faire part ou de partager votre connaissance de notre histoire familiale :
envoyez nous vos avis, faire-parts, photos, documents, histoires familiales à l'adresse lesortmadelin@gmail.com ; nous en publions régulièrement sur ce blog.
Ce blog étant d'accès publique nous sommes toujours heureux de recevoir également toutes les contributions documentaires extérieures concernant notre famille ainsi que d'apporter nous-mêmes notre propre contribution à d'autres sites ou publications. Même adresse mail: lesortmadelin@gmail.com

Les nombreux articles parus ou encore à paraître sur notre blog, 320 au total, sont publiés au fur et à mesure sous forme de livres intitulés Famille Lesort-Madelin La Saga dont le tome VII est paru en novembre 2021, le tomes VIII en 2022 et une réédition du tome I en 2023 augmenté de plus de 100 pages d'articles publiés sur notre blog.



vendredi 30 décembre 2016

Saga tome 2 et grande course de ballons.





Nous avons eu le plaisir d'avoir des retours plutôt positifs sur la saga Lesort-Madelin tome 2 avec aussi quelques gentilles observations, toujours intéressantes, pour telle petite erreur ou coquille, sur la présentation parfois compacte ou le commencement d'un chapitre sur la page de gauche qu'impliquaient l’optimisation du nombre de pages.
Merci à tous nos lecteurs de nous avoir encouragés dans la poursuite de ce gros travail dont tous ont, comme nous, la certitude qu'il restera pour les générations suivantes.

Nous avons également eu la satisfaction de recevoir des commandes de cousins Madelin ou Zeller qui se sont intéressés à notre travail et nous espérons augmenter prochainement notre diffusion par la publication début 2017 dans le bulletin de "Vos Papiers de Famille" d'un article sur notre blog et l'édition de notre saga. 

Parmi les retours de nos lecteurs, quelques uns se sont intéressés dans le récit par oncle Gonzague de la grande fête familiale du 10 juin 1984, au fameux concours du ballon parvenu le plus loin. 

Qui était les organisateurs (nous pensons oncle Xavier et tante Marie-Geneviève), comment avaient-ils fait (à priori loué une bouteille d'hélium, gonflé les ballons la veille et stocké ces mêmes ballon sous une bâche), combien de cartes postales accrochées aux ballons étaient revenues (à priori chez oncle Xavier), qui avait gagné et quel était son prix et qui avait eu sa carte postale coupée en deux après être passée dans une faucheuse ?

Si quelques uns avaient des souvenirs sur le sujet ce serait l'occasion de faire revivre pour tous ce bon moment du aux capacités d'organisation toute scoute de nos chers parents ...



  

De jolis dessins illustrant de petites histoires moralisatrices de notre grand-mère Elizabeth Lesort-Madelin rejoignent nos archives familiales.


Nous avons reçu au cours de l'été dernier un charmant mail d'un de nos cousins, Georges Roy, qui ayant vu des dessins de notre grand-mère sur notre blog a ainsi pu identifier l'auteur de dessins trouvés chez ses parents. 
Il nous précisait en effet avoir retrouvé dans des papiers provenant de ses parents (ROY-MADELIN) des pages d'album illustrées et calligraphiées par tante Bobeth, analogues à celles que l'on voit sur notre site et proposait de nous les donner.
Il nous précisait qu'il s'agissait de onze feuillets de format 24x31, vestiges d'un album qui avait été tant feuilleté que certaines pages souffraient d'amputation (en fait seules deux sont abîmées).
Nous avons donc récupéré dans nos archives ces feuillets qui feront bien sûr l'objet de publications sur notre blog mais dont vous trouverez ci-dessous un premier feuillet.
Mille mercis à Georges Roy pour le grand plaisir qu'auront nos cousins à voir ces dessins effectivement typiques de notre grand-mère ainsi que les petites histoires moralisatrices qui vont avec ...

Note généalogique complémentaire.
Georges Roy est un fils de Marie Madelin, elle même fille de Jules Madelin (frère aîné de notre grand-mère) et de Méry Zeller.
Il est également le fils de Jean Roy, lui-même fils de Maurice Roy et de Marie Xardel  et a donc à la fois Victoire Madelin comme arrière grand-mère et son frère Amédée Madelin comme arrière grand-père, on ne peut pas faire plus Madelin ...

On peut supposer que ces dessins, non datés, ont été donnés par notre grand-mère à Marie Madelin, encore jeune. 



Le meilleur du journal de la Pichardière. Extraits illustrés. Cahier n°3 - 2ème partie.(1925-1927)



Illustration d'un programme du théâtre de la Pichardière


Notre cousine Blandine Ayoub a décrypté, sélectionné, tapé et illustré le meilleur du fameux Journal de la Pichardière fidèlement tenu pendant 60 ans par les hôtes reçus dans cette vieille maison de famille:

1925-1927 : le Journal de la Pichardière évoque ses soirées théâtrales, ses fêtes familiales et ses nuits d’été enchantées, mais aussi les promenades dans la campagne, les disputes d’enfants, les travaux de restauration de la maison, et surtout la visite du cousin Emile Madelin qui n’hésite pas à faire atterrir son Goliath dans le champ de la Pichardière, le temps d’un apéritif en famille avec son équipage.

Pour lire les extraits illustrés du journal de la Pichardière cliquer ici.



Avion Farman Goliath

vendredi 25 novembre 2016

Le meilleur du journal de la Pichardière. Extraits illustrés Cahier n°3 - 1ère partie.(1922-1924)



1924. Gonzague, Gertrude, Xavier et Chantal Lesort autour de Thérèse.

Notre cousine Blandine Ayoub a décrypté, sélectionné, tapé et illustré le meilleur du fameux Journal de la Pichardière fidèlement tenu pendant 60 ans par les hôtes reçus dans cette vieille maison de famille:


1922-1924 : au fil des pages du Journal de la Pichardière, et tandis que l’oncle Louis est élu député, la famille Lesort s’agrandit (Gonzague, Thérèse), alors que Xavier fait encore des « mots d’enfants », et que ses six ainés (Chantal, Gertrude, Wilhelmine, Marie-Geneviève, (Paul)-André et Marie-Madeleine), avec leurs cousins, font la tournée des églises à vélos guidés par grand-père, entre deux explorations des archives locales, jouent les pièces de théâtre de grand-mère, ou participent aux séances de cinéma du patronage paroissial.


Pour lire les extraits illustrés du journal de la Pichardière cliquer ici.



Grand-père Lesort et son antique vélo.


Paul-André et Chantal Lesort, Nicole Madelin, Gertrude et Grand-Père Lesort en vélo à la Pichardière.

Petites scènes de la vie domestique (au sens propre comme au sens figuré) par Elizabeth Lesort : Indiscrétions

Nous publions ici le dernier dessin de cette amusante galerie des petites scènes de la vie domestique croquées par notre grand-mère.
Celle-ci n'a pas été peinte, mais quelqu'un de notre famille peut s'y risquer d'une façon ou d'une autre, publication garantie sur notre blog.


 Les enfants terribles à la cuisine


vendredi 28 octobre 2016

Le tome II de la saga familiale Lesort-Madelin parait.





Comme annoncé le mois dernier, après le succès du premier tome de la saga Lesort-Madelin, nous faisons paraître le deuxième tome.
Au sommaire :

- Généalogie Lesort-Madelin simplifiée établie par oncle Xavier Lesort
- A la maison. Souvenirs d’enfance et de jeunesse d’Elizabeth Madelin-Lesort
- Chapitre I. Avant ma naissance
- Chapitre II. Bar le Duc, les années heureuses
- Chapitre III.Bar le Duc, les années de deuil
- Chapitre IV. Auteuil
- Les amusantes petites scènes de la vie domestique illustrées par notre grand-mère Elisabeth Lesort-Madelin
- Le meilleur du journal de la Pichardière. Premier cahier (1891-1903).
- Dessins et petites histoires illustrées de notre grand-mère Elisabeth Lesort-Madelin

- L’histoire de notre famille reste toujours vivante sur le blog Lesort-Madelin
- François de Sales Desnoyers
- Ludovic Lesort, notre arrière-grand-père, raconté par Paul-André Lesort
- L’héritage fantôme des Madelin
- Les fonds russes
- Cousinage,cousinades Lesort-Madelin : 1949, 1950, 1956, 1976, 1984, 2009, 2011

Cet ouvrage, de mêmes caractéristiques que le précédent possède cette fois 280 pages avec plus de 200 photos ou illustrations.
Chaque ouvrage coûte 21 € plus, si nécessaire, les frais d'envoi sous enveloppe à bulle, qui sont de 6,50 € par ouvrage pour la France.
Les ouvrages seront envoyés à l'adresse figurant sur les chèques sauf avis contraire ou récupérés par l'intermédiaire de François Lesort.
( Tel 01 39 49 43 49 ou 06 99 47 00 67)

Si vous souhaitez commander un ou plusieurs exemplaires, merci d'envoyer un chèque à :
François Lesort, 
18, rue Mademoiselle 78000 Versailles

Pour vous en donner un avant goût de ce tome II, nous mettons ci-dessous un lien pour accéder à une petite bande annonce montrant quelques pages de ce livre :

La Société Historique de Pontoise rend en 2016 un vibrant hommage à André Lesort, son président pendant trente ans (1930-1960).




En octobre 2015 nous avons reçu le mail suivant :

"Ma sollicitation est la suivante : dans le but de refaire émerger la personnalité d'André Lesort du côté de Pontoise, nous voudrions votre autorisation d'utiliser tout ou partie des 11 photographies [issues de notre blog. NDLR] jointes à ce message dans un article de moins de 10 pages destiné à notre bulletin de mai-juin 2016. 

Ce bulletin, non commercial, est tiré à 500 exemplaires dont 250 seront immédiatement diffusés à nos adhérents et sociétés correspondantes, le reste en stock pour échanges, dons, ou ventes très occasionnelles lors de nos conférences.
Monsieur François Olier vient très aimablement de m'autoriser à utiliser à mon gré son remarquable article sur André Lesort dans son blog.[Trouvé sur notre propre blog sous le titre :1917, notre grand-père André Lesort, mobilisé, utilise ses remarquables compétences pour créer les fonds d'archives médicales pour l'armée française.NDLR]

Nous avons aussi à notre disposition divers éloges qui furent publiés en 1960, à la disparition de cet homme remarquable.
Il va de soi que nos sources, références et réserves seront précisément indiquées au terme de ce modeste mais nécessaire article de synthèse, qui doit rendre à votre grand-père ce que nous lui devons.
Je vous remercie par avance de la participation que vous voudrez bien nous accorder.
Bien courtoisement,
Claude Legout,
Vice-président de la Société historique de Pontoise."

Nous avons donné notre accord à cette sympathique démarche et l'article est paru en juin 2016 dans le bulletin n° 81 de la Société Historique et Archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin (SHAPOV) dont notre grand-père a été président pendant 30 ans, de 1930 jusqu'à sa mort !
Nous reproduisons avec plaisir cet article extrêmement élogieux dont l'essentiel des éléments sur la vie de notre grand-père et de notre famille provient de notre blog.

Nous noterons dans les lignes consacrées à la famille, mais restons modestes, cette appréciation : "ils fondèrent une famille aux enfants bien élevés, dans le respect des aînés et des traditions religieuses et familiales. Il semble que ce soit encore le cas pour la majorité de leurs 420 descendants environ"

Pour lire cet article cliquer sur : André Lesort, trente ans de présidence







Petites scènes de la vie domestique (au sens propre comme au sens figuré) par Elizabeth Lesort : Vraiment introuvable.




vendredi 30 septembre 2016

HEURS ET MALHEURS D'UN JEUNE MARIE: notre grand-père André LESORT à Rennes (1905-1912)


Notre cousin Régis Guyot nous fait revivre, dans un récit tout à fait authentique et plaisant, le séjour de notre grand-père à Rennes entre 1905 et 1912 en s'appuyant sur sa correspondance avec ses parents. On lira avec plaisir cette belle reconstitution biographique effectuée à partir de nos archives familiales!

Pour accéder au récit illustré de Régis cliquer sur :  HEURS ET MALHEURS D'UN JEUNE MARIE

Notre grand-père sur son célèbre et très antique vélo.

Petites scènes de la vie domestique (au sens propre comme au sens figuré) par Elizabeth Lesort : Trop simple.




mardi 28 juin 2016

Petites scènes de la vie domestique (au sens propre comme au sens figuré) par Elizabeth Lesort : Abattus




Une carte postale de notre grand-mère, Elizabeth Madelin, à vendre sur e-Bay!


Grâce à notre blog ouvert au public nous avons maintenant un certain nombre de correspondants qui nous alimentent régulièrement en documents ou en informations sur notre famille.
Nous avons en particuliers la Société Archéologique et Historique de Neuville aux Bois qui s'intéresse de près aux Madelin, à la Pichardière et à nos différents ancêtres ayant vécu dans la région.
Dernièrement elle nous a fait passer l'information de la vente, sur e-Bay, d'une carte postale d'Elizabeth Madelin, notre grand-mère; si elle le savait, elle en serait toute retournée ...





Cette carte postale, qui représente une scène du marché à Neuville aux Bois, a été utilisée comme carte de visite (avec de beaux petits cochons au centre...) et donc rédigée à la troisième personne.
Il est écrit : " Château de la Pichardière.Neuville aux Bois. Loiret. Elizabeth Madelin envoie à son amie Marcelle ses bonnes amitiés et la remercie de sa lettre. Elle est pour le moment la plus heureuse personne de la terre étant à la campagne qu'elle aime tant au milieu de lilas, de citises et elle embrasse son amie de tout son cœur."
Vu le style et l'écriture très lisible de la carte on suppose qu'Elisabeth était toute jeune quand elle l’a envoyée, il y a de cela environ 115 ans!


Elisabeth Madelin vers cette époque


Connaître les talents au sein de notre famille : de la musique électro-bretonne en Chine


Notre cousine Brigitte Dhavernas nous avait donné il y a quelques temps l'information que son fils William Warin partait faire une tournée de concerts en Chine avec son groupe de musique électro-bretonne BHT ( Begon Ha Trans = énergie et danse).
Au sein de ce groupe qui mélange tradition et modernité, musique bretonne et electro et dont l'objectif est de réaliser la fusion du Fest-Noz et du dance-floor, William (nom de scène Will Zégal) a en charge toute la partie électronique. 
Nous avons trouvé originales à la fois la démarche musicale et la tournée, aussi avons nous demandé à notre neveu William de nous les faire partager ce qu'il a accepté de bonne grâce :

Le groupe BHT, William de profil aux claviers


Le groupe BHT est né de ma rencontre avec des musiciens venant de la musique traditionnelle bretonne. Il est composé d’un accordéoniste (diatonique), d’un talabarder (joueur de bombarde) et chanteur, d’un biniouer et de votre serviteur aux parties électroniques.
Si nous ne sommes pas les premiers à mélanger musique bretonne et électronique (on peut notamment citer Denez Prigent, Angel IK, Plantec…), nous sommes à priori les premiers à le faire de cette manière.

Quoi qu’il en soit, le groupe rencontre depuis ses débuts fin 2014 un succès étonnant. En 25 ans de pratique de groupes, jamais je n’en ai vu un recueillir aussi vite une telle bienveillance, sinon un tel enthousiasme ni être autant demandé.

La Fête de la Bretagne est née à Nantes d’initiatives privées qui furent rapidement soutenues par la Région Bretagne. Laquelle officialisa ensuite tout ceci pour créer un événement annuel s’étendant généralement sur une semaine au mois de mai. Elle se déroule en Bretagne, mais aussi un peu partout en France et dans pas mal d’autres pays, dont la Chine. Nous avons eu l’honneur d’être choisis pour faire la tournée chinoise cette année.



 
William sur le Bund à Shangaï
et son matériel au Sacha's Hotel














Nous étions deux groupes à partir, l’autre (Touldrouz) étant une formation plus traditionnelle de 6 personnes. Trois danseuses issues de cercles celtiques nous accompagnaient.

Nous sommes partis 12 jours, soit 10 jours sur place pendant lesquels nous avons fait 10 concerts dans 4 villes : Pékin, Tsing Tao (cote est), Jinan et Shanghai. Beaucoup de déplacements, donc. Et puis, les aléas inévitables sur une tournée dont nous ne gérions pas la technique, aléas parfois éprouvant pour mes nerfs de perfectionniste. Tout ceci, ajouté à la fatigue du voyage et du décalage horaire, fut donc épuisant. D’autant que nous avons fait deux concerts certains jours et que chaque soirée a été festive et souvent assez arrosée. Car en levé de coude, les chinois valent bien les bretons. Et quand nous avions un peu de temps, nous en avons profité pour visiter.

Les concerts, pour la plupart devant un public mélangé d’occidentaux et de chinois, ont été très variés, du bar à concerts plutôt rock’n’roll à la salle d’un hôtel de luxe au public guindé, de la fête en plein air tenant de la kermesse avec de multiples stands et une armée de chinoises faisant des galettes de blé noir à la salle de spectacle impeccable. Impossible de tout raconter ici, alors partageons quelques grands moments.
Dans ceux-ci, le jour de notre arrivée, avec une belle réception à l’ambassade de France à Pékin qui a vite tourné au fest-noz improvisé, lequel s’est ensuite prolongé au restaurant où se retrouvaient bénévoles et partenaires de la tournée, le tout devant les regards hallucinés de clients et du personnel chinois visiblement partagés entre incrédulité amusée et enthousiasme bruyant et brandissant leurs smartphones pour immortaliser et partager l’instant. Car les chinois, peut-être plus encore que nous, passent leur temps avec leur smartphone à la main, WeChat remplaçant Facebook et Twitter censurés.



Université de Jinan, la salle aux 800 étudiants.
Université de Jinan, le groupe BHT en scène
Je citerais aussi ce concert à l’université de Jinan. Après la réception par le président de cette université de 30 000 étudiants et le somptueux déjeuner avec la directrice du département de français autour du grande table au plateau tournant avec un carrousel de plats délicieux, nous avons joué dans une belle salle de spectacle à la scène immense devant une salle remplie de 800 étudiants qu’on a même réussi à faire bouger (ce qui est peu dans la culture chinoise) et danser. Et à la fin du concert, des étudiantes venant timidement vous demander de se faire photographier avec vous et repartant excitées comme des gamines. De quoi se prendre pour des stars !



Le déjeuner à Jinan

D’autres concerts ont été de très bons moments. Mais il faut que je vous raconte notre arrivée à Shanghai, accueillis par les membres de « Ker Shanghai » l’association des bretons du cru qui nous ont reçu dans un appartement avec un toit terrasse au 30ème étage où nous avons passé une soirée barbecue (et fest-noz improvisé) avec en fond les grattes-ciels illuminés dans la nuit de Shanghai. Là, on se serait vraiment crus dans un film.

Il y aurait encore tant à raconter. Des émerveillements, des moments de découragement, des soirées de fête et des matins difficiles, des jams savoureuses avec des musiciens locaux, des heures de discussions, des rires, des coups de gueule, la Cité Interdite et les Wu-tong du vieux Pékin, une gavotte sonnée sur la Grande Muraille… et ce pays tellement grand, ces foules énormes, ces gares gigantesques et le train à 430 km/h. Et surtout de belles rencontres, des gens qui deviennent presque des amis et qu’on est si peu surs de revoir.

Alors terminons par cette petite histoire qui ouvre l’avenir et qui montre en même temps la vitesse à laquelle l’information peut circuler là-bas. Après un concert dans un bar à Tsing Tao, je discute avec un français qui vit et travaille sur place et est musicien amateur tournant pas mal. On parle des perspectives de travail pour les musiciens français dans la province. Et là, il me sort son smartphone, fait défiler un fil de discussion dans WeChat en me disant qu’une des personnes qui le fait pas mal tourner lui a envoyé une vidéo d’un groupe qui l’intéressait en lui demandant s’il le connaissait. Il me montre la vidéo… c’est un extrait du concert que l’on vient de faire.

BHT sera en concert pratiquement tous les week-end cet été en Bretagne. Retrouvez les dates sur :
Leur site : www.bht.bzh
https://www.facebook.com/bhtgroupe


Pour écouter et télécharger quelques morceaux :
www.soundcloud.com/bht-bzh


Les dates de concert de BHT :

William Warin



vendredi 27 mai 2016

Petites scènes de la vie domestique (au sens propre comme au sens figuré) par Elizabeth Lesort : Insupportable




Extraits illustrés du journal de la Pichardière. Cahier n°1 - 2ème partie.(1896-1903)



Le journal de la Pichardière (poème illustré)



Notre cousine Blandine Ayoub a décrypté, sélectionné, tapé et illustré le meilleur du fameux Journal de la Pichardière fidèlement tenu pendant 60 ans par les hôtes reçus dans cette vieille maison de famille:

De 1896 à 1903, une balançoire, des poèmes, des aquarelles, des pièces de théâtre… et des bébés sont les vedettes du Journal de la Pichardière, ainsi que notre jeune Bobeth, dite « Roxane de la Porte Saint-Martin » de son nom de scène. Mais on y déplore aussi une mort enfantine (due à une crise de dentition !), et le décès de la maîtresse de maison, Madame Jules Bonnet, née Eugénie Desnoyers.

Pour lire ces extraits illustrés du journal de la Pichardière cliquer ici.



Eugénie Bonnet née Desnoyers

L'étonnante et radicale reconversion d'un de nos cousins Zeller.


Petit-fils du général André Zeller, cousin germain de nos parents, Damien Zeller est régulièrement citée dans la presse régionale pour sa radicale reconversion professionnelle et sa réussite dans la reprise de la prestigieuse boucherie Gaudin à Versailles.
Le magazine de la ville de Versailles d'avril 2016 consacre un article élogieux à ce passionné de son métier.

Cet article peut aussi être lu en l'agrandissant, cliquer ici.








vendredi 29 avril 2016

Petites scènes de la vie domestique (au sens propre comme au sens figuré) par Elizabeth Lesort : Maîtres indociles.




Extraits illustrés du journal de la Pichardière. Cahier n°1 - 1ère partie.(1891-1895)


Elizabeth Madelin en 1892
Elizabeth et Lucie Madelin en 1895

Notre cousine Blandine Ayoub a décrypté, sélectionné, tapé et illustré le meilleur du fameux Journal de la Pichardière fidèlement tenu pendant 60 ans par les hôtes reçus dans cette vieille maison de famille:

De 1891 à 1895, porté par des plumes alertes et drôles, le Journal de la Pichardière recueille des échos de la vie quotidienne des familles Madelin et Bonnet en vacances, parfois traversée par l’actualité politique nationale, ou des drames familiaux permis par l’époque : la petite Bobeth quête à la messe et « fait la pétasse » (sic !) ; le Président Sadi Carnot passe à Neuville-aux-Bois ; Marguerite, grande sœur de notre Bobeth, meurt de la grippe à 17 ans.


Pour lire les extraits illustrés du journal de la Pichardière cliquer ici.





Le président Sadi Carnot

Aux origines de la naissance d'un mythe : Coco Chanel à Royallieu par Brigitte Sibertin-Blanc.





Chanel, un nom mythique, mondialement connu comme synonyme de mode, d'élégance, de luxe et de bon goût à la française. 
Mais comment Coco Chanel, une jeune femme issue d'un milieu extrèmement modeste, a-t'elle pu forcer le destin et débuter une carrière aussi exceptionnelle au début des années 1900?
Notre cousine Brigitte Sibertin-Blanc nous explique pourquoi elle s'est passionnée pour cette histoire hors du commun et nous présente son livre sur le séjour que fit Coco Chanel à Royallieu prés de Compiègne de 1905 à 1909; séjour donc bref mais absolument décisif pour le lancement de sa carrière .


A propos de mon livre sur Coco Chanel

Si je me suis intéressée au séjour de Coco Chanel à Royallieu aux portes de Compiègne, c’est à cause du film de ma cousine germaine, Anne Fontaine (de son vrai nom Fontaine Sibertin-Blanc) réalisatrice d’un beau film intitulé « Coco avant Chanel », avec Audrey Tautou dans le rôle de Coco.
Ce film évoque le séjour de la célèbre couturière chez Etienne Balsan, homme de cheval accompli, dans son domaine de Royallieu, et je voulais savoir ce qu’il y avait de véridique dans cette histoire du point de vue historique, en consultant les archives compiégnoises (j’ai été pendant 36 ans conservateur de la Bibliothèque municipale de Compiègne).
Personne encore n’avait étudié cette histoire et les biographies de Coco Chanel, telle l’incontournable « L’Irrégulière »  d’Edmonde Charles-Roux, n’évoquent que rapidement cet épisode pourtant essentiel à la compréhension de son parcours, ou le passent carrément sous silence tel le livre de Jean Lebrun, « Mon itinéraire Chanel ». 
Ce travail m’a occupée deux années et je me suis passionnée pour ce sujet : en fait je n’ai trouvé qu’une seule trace sur place, dans les archives, et curieusement il s’agit d’un recensement  opéré à La Croix Saint-Ouen, village que j’habite depuis 25 ans : on voit apparaître le nom de Gabrielle Chanel au- dessous de celui d’Etienne Balsan, qui avait acheté en 1904 un entraînement  ou écurie de chevaux à La Croix Saint-Ouen, en même temps que le superbe domaine de Royallieu, ancienne abbaye bénédictine, dont subsistent les bâtiments abbatiaux des 17e et  18e  siècles. 
En fait ce qui m’a le plus passionnée, c’est de découvrir la famille Balsan, dont le siège familial était à Chateauroux, riche et intéressante famille d’industriels, dont le personnage original d’Etienne Balsan, à la fois propriétaire de chevaux et entraîneur, tout autant que jockey aux performances reconnues. J’ai même eu la chance de faire connaissance avec sa petite-fille qui l’avait bien connu au Brésil où il s’était retiré après la guerre de 14. 
Passionnante aussi a été grâce à la presse locale de la Belle Epoque de reconstituer la vie de Compiègne à ce moment privilégié, où le souvenir de la Cour de napoléon III avait laissé son empreinte, avec de grandes familles installées dans les prestigieuses villas des Avenues, où les courses de chevaux à l’hippodrome attiraient une foule rivalisant d’élégance avec le champ de courses de Chantilly, où les Anglais tenaient un grand rôle dans le monde du cheval, où les garnisons aux cavaliers revêtus de beaux uniformes, les trains de plaisir, les bals au château rendaient la vie plaisante, surtout évidemment pour les classes supérieures, mais qui faisaient vivre une foultitude de petits métiers. 
Etienne Balsan était lié avec ce monde aristocratique, et si sa jolie maîtresse était inconnue, elle sut se faire des amis parmi les relations parisiennes ou locales de son amant, qui seront ses premières clientes dans sa maison de couture dans la capitale. 



C’est à Royallieu aussi qu’elle connut le seul véritable grand amour de sa riche vie sentimentale, Arthur Capel, dit Boy, Anglais riche et séduisant amateur de chevaux, qui avec son ami Balsan « mirent le pied à l’étrier », au propre et au figuré, à la jeune Gabrielle. 
Ce livre édité par la Société Historique de Compiègne en 2008, a connu un grand succès, sa maquette a été très bien faite et le sujet est très « porteur ». Il a été beaucoup vendu à l’hippodrome de Compiègne, donné en cadeau aux vainqueurs des courses. 
Il en est à sa 3ème réédition : on peut se le procurer pour 15 € sur le site de la Société historique de Compiègne www.histoire-compiegne.com Brigitte SIBERTIN-BLANC DURAND, Le véritable séjour de Coco Chanel à Royallieu (1905-1909), Société historique de Compiègne, 2015.




vendredi 18 mars 2016

Un autre "paradis perdu": les dépendances et jardins de la magnifique abbaye Saint Georges à Saint-Martin de Boscherville en Normandie, propriété de nos ancêtres Goumet.



Vue aérienne de l'église abbatiale, dépendances et jardins aujourd'hui.

Nous avons presque tous entendu parler du "paradis perdu" qu'était la Pichardière, coté Madelin, puisque nos propres parents y passaient des vacances merveilleuses mais nous savions moins que nous avions aussi un "paradis perdu", côté Lesort, en Haute-Normandie et c'est notre cousine Catherine Chenu qui fait revivre pour nous cette propriété familiale ainsi que nos ancêtres normands Goumet qui l'occupaient en s'appuyant sur nos archives familiales complétées par un apport d'Emmanuelle Lesort de documents venant de chez notre oncle Paul-André.
La propriété en question, qui s'étend sur sept hectares, était constituée des très belles dépendances de la magnifique abbaye Saint-Georges à Saint-Martin de Boscherville en Seine-Maritime.


Encore pas trop mal comme propriété ...


Description actuelle.

Tout près de Rouen, au cœur d’un méandre de la Seine, à Saint-Martin de Boscherville, se dresse l’une des plus prestigieuses abbayes romanes de Haute-Normandie, nichée dans la vallée de la Seine, en bordure de la forêt de Roumare: Saint-Georges de Boscherville et ses 900 ans d'histoire.
En 1998, les dernières grandes restaurations du domaine abbatial ont été achevées, et depuis, les jardins de l’abbaye ont été peu à peu reconstitués d'après des plans et documents d'archives du XVIIème siècle
L'église abbatiale, du plus pur style roman normand, frappe par l'harmonie de ses lignes, de ses proportions et sa grande luminosité. Curiosité et émotion accompagnent le visiteur jusque dans les jardins restaurés d'où l'on découvre également une vue panoramique sur la vallée de la Seine et l'ensemble de l'abbaye. 

Sur place on se rend compte que ce fut une magnifique propriété, à la fois très bien située, très bien orientée et très bien conçue comme la plupart des propriétés monastiques.
Organisés en quatre terrasses, les jardins s’échelonnent sur le coteau autour d’un axe central majestueux, montant du bâtiment monastique jusqu’au pavillon des vents, cet élégant édifice qui domine la scène.
Cet agencement des jardins, entièrement clos de murs, s’accorde parfaitement à l’architecture majestueuse des bâtiments.

Les jardins reconstitués

Petite histoire de l'abbaye et acquisition familiale.

L'église abbatiale de style roman qui domine aujourd'hui le site fut édifiée de 1113 à 1140 par des moines bénédictins originaires de Saint Evroult en Ouche. L'architecture de l'édifice est marquée par des choix esthétiques typiques de l'art roman normand : pour que les nefs soit baignées de lumière, de grandes fenêtres sont aménagées en hauteur, ainsi qu'une tour lanterne à la croisée du transept.

Construite ultérieurement, la salle du chapitre date du dernier quart du 12ème siècle et témoigne du passage de l'art roman à l'art gothique. Les 13ème et 14ème siècles correspondent aux années les plus prospères de l'abbaye. Mais la Guerre de Cent ans causera sa ruine, qui perdurera jusqu'à l'arrivée des moines mauristes en 1659. Ces derniers prennent en charge l'entretien du domaine, assurent la restauration de l'abbaye et construisent, de 1690 à 1694, un imposant bâtiment monastique de style classique, attenant à l'église. La partie qui en subsiste, restaurée et ouverte au public, permet cependant d'estimer la grandeur de la construction originale. Les moines mauristes sont aussi à l'origine des jardins « à la française » aménagés à partir de 1680. 

Des fouilles archéologiques effectuées en 1992, complétées de recherches historiques, révèlent l'ampleur et l'importance de ces jardins.


Blason de l'abbaye




L'abbaye en 1702






En 1790, l'abbaye est supprimée par décret révolutionnaire. 
En 1791, l'église abbatiale est en bon état, avec un mobilier suffisant et un jeu d'orgue complet alors que l'église et les bâtiments de la paroisse de Saint-Martin de Boscherville sont en ruines. 
La commune, à la demande des habitants, décidera donc de garder l'église de l'abbaye comme église paroissiale, d'où sa préservation contrairement à d'autres abbayes de la vallée de la Seine comme Jumièges ou Saint Wandrille, vendues comme biens nationaux et utilisées comme carrières de pierres taillées.
L'église Saint-Martin servit, elle, à la production de salpêtre, avant de tomber complètement en ruines...
Hormis l'église et la salle du chapitre qui sont rachetées respectivement par la commune et le département de la Seine-Inférieure, tous les autres bâtiments et les terrains avec les cours et les jardins sont également vendus en 1791 à un commerçant rouennais qui les revendit à notre ancêtre Charles-Noël Goumet en 1815, le grand-père maternel de Ludovic Lesort pour devenir ce fameux paradis des Goumet.
Le bâtiment monastique servit de maison d'habitation mais il est difficile de savoir sous quelle forme car entre les nombreuses démolitions et modifications effectuées par les différents propriétaires,y compris notre aïeul, la différence de taille entre le bâtiment d'origine et ce qu'il en reste aujourd'hui est impressionnante.
Comme on peut voir ci-après sur un dessin du bâtiment monastique, vu du côté jardin et daté de 1702, les deux seules parties qui en subsistent aujourd'hui ont été entourées en rouge. 
Elles apparaissent sur la photo suivante, prise côté cour d'accès, avec, très visible sur le côté du bâtiment de droite, la trace d'un escalier, peut-être le fameux escalier qui fut vendu par notre aïeul (la honte!).


Le bâtiment monastique vu côté jardin en 1702; entourées de rouge les parties subsistantes.


Les restes du bâtiment monastiques vus côté cour d'accès en 2016.

L'ensemble des dépendances, bâtiments et jardins, du moins ce qu'il en restait, fut revendu par la suite et converti en exploitation agricole jusqu'en 1987.




Pour lire le paradis perdu des Goumet par Catherine Chenu, cliquer ici.


Petite généalogie simplifiée




Quelques pèlerins de la famille sont allés visiter cette 
terre de nos ancêtres Goumet : en 1928 à Saint Martin de Boscherville, Chantal Lesort dans ce qui semble être une Citroën trèfle torpédo à 3 places, la Mini des Années Folles (photothèque Chamussy) et François Lesort en mars 2016, devant les dépendances de l'abbaye Saint-Georges, deux cent ans après leur acquisition par les Goumet.