En juillet 1984, le soir de son arrivée en vacances à l’île de Ré, Jean-Michel apprend d’un ami le démarrage d’un atelier d’aquarelle pour débutants auquel celui-ci a l’intention de participer.
Impulsivement, mais sans doute poussé par un mouvement plus profond, Jean-Michel décide de s’y joindre. Il l’accompagne donc le lendemain matin, sans autre matériel qu’une assiette en guise de palette,se faisant prêter momentanément le reste. Est-ce l’ ambiance chaleureuse ? le charme de la « prof » ? l’environnement superbe ? A la fin de la semaine, le virus s’est installé… et ne le lâchera plus.
Rentré au Chesnay, Jean-Michel persévère donc dans la pratique de l’aquarelle, parfois accompagné d’amis tout aussi motivés. Les loisirs apportés en 1997 par sa retraite professionnelle lui permettent de s’inscrire aussitôt dans un premier atelier à Rueil (92)pour ’aborder les techniques de la peinture à l’huile. Cinq ans plus tard,sa responsable doit arrêter pour raison médicale. Elle l’oriente vers l’atelier d’une consoeur, toujours à Rueil. Jean-Michel le fréquentera assidûment pendant plus de dix ans. Les liens avec les membres de cette équipe perdurent encore : il sollicite volontiers la critique de leur regard, souvent directe mais toujours enrichissante.
Dans l'atelier, travail en cours : "les enfants, ne dérangez pas Bonne-Maman" |
Sur le plan technique, JM utilise peu la couleur acrylique sinon pour la préparation de fonds . Le séchage quasi instantané de ce matériau constitue plutôt un inconvénient au regard de sa technique. En matière de couleur, les préférences de Jean-Michel vont nettement vers les « terres » y compris le vert. Elles constituent la base de sa palette. On les retrouve fréquemment dans ses compositions.
Manet et Le Caravage sont ses maîtres préférés. Leur maîtrise de la lumière le frappe tout particulièrement. « Ce n’est pas des couleurs que l’on peint, rappelle-t’il, mais de la lumière ! ».Il admire également beaucoup, bien que moins figuratifs, Nicolas de Stael et Francis Bacon pour la force et l’expressivité de leur peinture.
Interrogé sur ses sujets de prédilection, Jean-Michel considère que le « sujet » est secondaire : son travail (c’est l’expression actuelle) est le fruit d’une rencontre quasi charnelle de deux émotions qui se fécondent :
L’une intérieure, faite de ce qui est accumulé en soi d’images, de souvenirs, de rencontres, de références poétiques ou littéraires, de sensations vécues etc., à laquelle répond une autre, extérieure, comme la vue d’un paysage, d’une lumière, voire d’une photo ou d’une autre rencontre .
Manet et Le Caravage sont ses maîtres préférés. Leur maîtrise de la lumière le frappe tout particulièrement. « Ce n’est pas des couleurs que l’on peint, rappelle-t’il, mais de la lumière ! ».Il admire également beaucoup, bien que moins figuratifs, Nicolas de Stael et Francis Bacon pour la force et l’expressivité de leur peinture.
Interrogé sur ses sujets de prédilection, Jean-Michel considère que le « sujet » est secondaire : son travail (c’est l’expression actuelle) est le fruit d’une rencontre quasi charnelle de deux émotions qui se fécondent :
L’une intérieure, faite de ce qui est accumulé en soi d’images, de souvenirs, de rencontres, de références poétiques ou littéraires, de sensations vécues etc., à laquelle répond une autre, extérieure, comme la vue d’un paysage, d’une lumière, voire d’une photo ou d’une autre rencontre .
Mais ce processus de création suscite en permanence chez JM quantité d’envies – presque de besoins - de peindre. Ainsi mène-t’il généralement plusieurs œuvres de front, tout en ayant bien d’autres projets en tête.
Pour sa peinture, Jean-Michel ne fait donc pas appel à son imagination mais à des émotions visuelles - présentes ou mémorielle. Elles sont les sources essentielles d’inspiration d’une peinture très figurative.
Chaque peinture est pour lui un travail de longue haleine depuis sa préparation, la réflexion, la maturation , l’équilibre recherché dans la composition, pour aboutir enfin à la réalisation proprement dite.
Il faut beaucoup de temps, d’attention et de concentration , toujours dans le doute et l’interrogation, sources de tension intérieure, jusqu’à ce moment où l’on peut se dire « oui, je crois que c’est cela que j’avais en tête ».
A ce moment, par une sorte de plénitude intérieure, le corps et l’esprit ont trouvé leur accord et s’en trouvent apaisés – comme ils peuvent l’être lorsqu’est atteint, fut-ce au prix d’intenses et douloureuses fatigues, un beau sommet de montagne comme on l'avait été projeté.
Sa déception peut seulement venir de ne pas réussir à faire partager ce même sentiment – comme pourrait l’être celle de ne pas voir apprécier ses enfants.
Jean-Michel a-t’il une préférence pour l’une de ses œuvres ? Ils les considère comme ses enfants – et sont donc presque toutes ses préférées. Il aime bien les conserver près de lui. L’idée de s’en séparer lui est affectivement difficile –sauf la certitude de les savoir réellement appréciées…
Par contre, Jean-Michel aime réellement faire partager le fruit de son travail, constitué d’œuvres très variées – comme d’autres sont heureux de montrer leur jardin et l’harmonie de tout ce qu’ils ont réussi à y faire éclore…
Nous mettons en lien ci-dessous une sélection d'une vingtaine de photos pour la meilleure illustration qui puisse exister de ce qui vous a été présenté sur Jean-Michel : ses œuvres...
Vous êtes invité à voir l'album photo de 104090547571510304628 intitulé :Quelques peintures de Jean-Michel Dhavernas
Quelques peintures de Jean-Michel Dhavernas
26 févr. 2014
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