Tout le monde dans la famille a plus ou moins entendu parler de ces cahiers dans lesquels les hôtes de la Pichardière écrivaient ou dessinaient, moitié livre d'or, moitié carnet de bord et que tous appelaient le journal de la Pichardière.
Ces cahiers dont nos archives détiennent les originaux reflètent , sur 60 ans (de 1891 à 1951), la vie d'une vaste famille pendant des vacances heureuses pour grands et petits à la campagne au milieu des épisodes tristes ou joyeux de leur vie et de leur époque.
Notre cousine Blandine Ayoub a effectué une sélection de ce qui apparaissait le plus évocateur de l'esprit particulier qui régnait pendant les vacances de cette famille Madelin dans sa propriété familiale et nous faire ainsi rêver à ce paradis perdu dont il doit rester quelque chose en nous ...
Illustration du journal 1913 |
Entre autres :
- la mort d’Amédée Madelin, le mariage de Grand-Mère et les naissances de Wilhelmine et Marie-Geneviève Lesort
- un évènement public lié à l’Histoire : l’expulsion des religieux de l’école qui devient publique
- une pièce de théâtre de Bobeth ( Elizabeth Lesort ) et la chasse aux abeilles dans les cheminées de la Pichardière,
- les envolées lyriques de Louis Madelin sur la chance et l’intérêt de connaitre ses ancêtres, sur nos racines familiales et le clocher de Neuville aux Bois ou un récit du même sur la modernité des conversations de 1913 (mais si !) qui stupéfierait le fantôme de Madame Aucante
- l'anticipation de Léon Madelin sur la capacité de nos générations futures à comprendre son français si nous suivons la même carrière d'archiviste que notre grand-père Lesort
- l'anticipation de Léon Madelin sur la capacité de nos générations futures à comprendre son français si nous suivons la même carrière d'archiviste que notre grand-père Lesort