Le contexte du journal de grand-père écrit en 1918, pendant la guerre, était le suivant :
-de janvier à juillet, l'Allemagne exploita à fond l'effondrement de la Russie et le commandement allemand déclencha, du 21 mars au 15 juillet, une série ininterrompue d'offensives.
-de juillet à novembre, les armées alliées reprirent partout l'offensive et emportèrent la décision victorieuse de la guerre en contraignant les forces austro-allemandes à une retraite générale sur tous les fronts.
Les cartes ci-dessus, qu'on peut agrandir, donnent une idée de ces offensives.
Par ailleurs, dans son journal, grand-père fait abondamment référence au bombardement de Paris par des pièces à longue portée.
En effet, de mars à août 1918, l'armée allemande prit pour objectif l'agglomération parisienne à 120 km de ses positions de tir, avec au moins 3 canons d'une taille jamais vue : 750 tonnes, tube de 34 m de long mais d'un calibre relativement modeste : 210 à 240 mm, on en voit une représentation ci-dessus à gauche.
Ces pièces appelées " Parisener Kanone" par les allemands, furent surnommées " Grosse Bertha" par les parisiens, à tort, car c'était le nom d'un autre gros canon.
Le but réel de l'opération était de créer une psychose au sein de la population, de manière à influer sur la conduite de la guerre et d'amener ainsi le gouvernement français à la capitulation.
La destruction (par les allemands) et la disparition mystérieuse de ces canons avec tous les documents les concernant à l'armistice, contribuèrent à rendre mythique la grosse Bertha.
Ces canons bombardaient Paris de jour pour ne pas être détectés, la nuit les bombardements allemands sur Paris étaient effectués par des avions de type "Gotha".
Le journal de grand-père a été tapé par Claire Lesort-Chevalier, pour le lire cliquez ici.
-de janvier à juillet, l'Allemagne exploita à fond l'effondrement de la Russie et le commandement allemand déclencha, du 21 mars au 15 juillet, une série ininterrompue d'offensives.
-de juillet à novembre, les armées alliées reprirent partout l'offensive et emportèrent la décision victorieuse de la guerre en contraignant les forces austro-allemandes à une retraite générale sur tous les fronts.
Les cartes ci-dessus, qu'on peut agrandir, donnent une idée de ces offensives.
Par ailleurs, dans son journal, grand-père fait abondamment référence au bombardement de Paris par des pièces à longue portée.
En effet, de mars à août 1918, l'armée allemande prit pour objectif l'agglomération parisienne à 120 km de ses positions de tir, avec au moins 3 canons d'une taille jamais vue : 750 tonnes, tube de 34 m de long mais d'un calibre relativement modeste : 210 à 240 mm, on en voit une représentation ci-dessus à gauche.
Ces pièces appelées " Parisener Kanone" par les allemands, furent surnommées " Grosse Bertha" par les parisiens, à tort, car c'était le nom d'un autre gros canon.
Le but réel de l'opération était de créer une psychose au sein de la population, de manière à influer sur la conduite de la guerre et d'amener ainsi le gouvernement français à la capitulation.
La destruction (par les allemands) et la disparition mystérieuse de ces canons avec tous les documents les concernant à l'armistice, contribuèrent à rendre mythique la grosse Bertha.
Ces canons bombardaient Paris de jour pour ne pas être détectés, la nuit les bombardements allemands sur Paris étaient effectués par des avions de type "Gotha".
Le journal de grand-père a été tapé par Claire Lesort-Chevalier, pour le lire cliquez ici.
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